Sergio Birga

 

« Solitudine »



Sergio Birga

« Solitudine »

Huile sur toile – 1960 – 67 x 93 cm

Signature et date en bas à gauche – Signature, signature en autoportrait, date et titre au dos

Provenance : atelier de l'artiste

Oil on canvas – 1960 – 67 x 93 cm

Signed and dated lower left – Signature, self-portrait as a signature, date and title on the reverse

Origin : artist's studio


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Le mot du marchand

Cette toile par sa composition et son mouvement interne nous fait beaucoup penser à « L’entrée du Christ dans Bruxelles » de James Ensor. Artiste proche de Otto Dix, George Grosz et plus généralement des expressionnistes allemands, Sergio Birga ne pouvait rester insensible au peintre belge. On peut d’ailleurs relever une proximité des deux artistes dans l’utilisation fréquente qu’ils font des masques. Mais si ceux de James Ensor sont des masques de carnaval qui dissimulent les réelles identités, ceux de Sergio Birga sont le plus souvent révélateurs de comportements sociaux. On peut noter en bleu, au premier plan, un autoportrait dont l’attitude marque une anxiété qui contraste avec l’assurance enjouée du bourgmestre qui tient la même place et la même couleur dans « L’entrée du Christ dans Bruxelles ». De même la corpulence et la teinte de vêtement du personnage qui se trouve à sa gauche font étonnement penser à celles de l’évêque du tableau de James Ensor, lequel se trouve lui aussi à la gauche du bourgmestre. En clin d’œil on peut également noter la similarité qui existe dans les deux tableaux, au second plan à gauche, avec les deux individus qui s’embrassent pour l’un, et l’homme qui pose la main sur la poitrine d’une femme pour l’autre.

 

Œuvre exposée lors de la rétrospective « Sergio Birga » de la Villa Tamaris à La Seyne-sur-mer en 2007 – Reproduite page 17 du catalogue.

Word from the merchant :

With the exception of Christ, who is not present, for us, the composition and internal movement of this painting are very reminiscent of James Ensor's ‘The Entry of Christ into Brussels’. As an artist close to Otto Dix, George Grosz and, more generally, the German Expressionists, Sergio Birga could not remain insensitive to the Belgian painter. In fact, we can see a similarity between the two artists in their frequent use of masks. But if the James Ensor's ones are carnival masks that conceal real identities, Sergio Birga's are more often than not indicative of social behaviour. In blue, in the foreground, there is a self-portrait whose attitude shows an anxiety that contrasts with  the cheerful self-assurance of the burgomaster in the same place and colour in ‘Christ's Entry into Brussels’. Similarly, the build and the colour of the clothes of the figure to his left are surprisingly reminiscent of those of the bishop in James Ensor's painting, who is also to the burgomaster's left. As a nod It can also be noted the similarity between the two paintings, just behind the foreground, on the left, with two people kissing in one and a man putting his hand on a woman's breast in the other.

 

Artwork exhibited at the ‘Sergio Birga’ retrospective at the Villa Tamaris in La Seyne-sur-mer in 2007 - Reproduced on page 17 of the catalogue.


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