Lao Sheng - Biographie / Biography



Contrairement à ce que son patronyme pourrait faire penser, Lao Sheng n’est pas Chinois. Il est né en 1946 à Bordeaux, ville où il suit ses études et décroche en 1969 un diplôme des Beaux Arts agrémenté du 1er prix de la section peinture. A l’époque ses goûts personnels le portent vers la peinture de l’Ecole de Paris et plus particulièrement vers l’expressionnisme abstrait et l’abstraction lyrique. Grâce à la très solide formation de son cursus universitaire classique, Lao Sheng a toujours pu et su mener de front plusieurs carrières : figurative, abstraite et conceptuelle. Sans compter ses activités dans le négoce de l’art où il exerce pour certaines galeries une fonction de conseil. On l’aura donc compris Lao Sheng est un pseudonyme. Le fait est d’ailleurs de peu d’importance puisque la vraie signature se trouve sur la toile, dans l’écriture même de l’œuvre. Parmi ses caractéristiques principales l’utilisation quasi exclusive du noir et du blanc et l’intensité de l’engagement. Pour Lao Sheng peindre est un acte viscéral. La toile n’est qu’un support qui renvoie l’image de l’énergie nécessaire à l’élaboration de l’oeuvre. Elle n’est jamais considérée comme l’objet même de la peinture, c’est à dire comme une surface à couvrir de pigments en respectant des lois de constructions ou de compositions pour aboutir à un produit fini et autonome. Le fait que l’artiste travaille à l’acrylique exacerbe encore la fulgurance de la réalisation. La brièveté du temps de séchage réduit celui de la réflexion sur les possibles. Les décisions d’équilibrer telle teinte, telle forme doivent être prises de manière quasi immédiate. Le repentir est interdit. Les erreurs deviennent partie intégrante de l’œuvre. La prise de risque est totale. Si les tracés successifs se complètent, se répondent, s’harmonisent, la toile est réussie. Sinon elle est manquée. La dangerosité de ce travail sans filet est encore renforcée par l’exclusivité du noir et blanc qui écarte les possibilités de rattrapage par une note colorée, agréable ou flatteuse. Chaque œuvre achevée traduit donc une sorte de miracle d’équilibre, de justesse, d’élégance. Et ici se trouve la vraie signature de Lao Sheng, sa véritable personnalité. Ce qui singularise réelle-ment le travail de Lao Sheng porte un nom : c’est le brio.

Contrary to what its patronymic could remind, Lao Sheng is not Chinese. He was born in 1946 in Bordeaux, city where he follows his studies and picks up(takes down) in 1969 a diploma of the Beautiful Arts decorated with the 1st price of the section painting. In the time his(her,its) personal tastes car-ry(wear) him(it) towards the painting of the School of Paris and more particu-larly towards the abstract expressionism and the operatic(lyric) abstraction. Thanks to the very robust forming(training) of its classic university programme, Lao Sheng was always able to and knew how to manage at once several ca-reers: representational, abstract and abstract. Without counting his(her,its) ac-tivities in the trade of the art where he(it) exercises for certain galleries a function(office) of advice(council). We shall thus have understood him(it) Lao Sheng is a pen name. The fact is moreover of not enough importance because the true signature is on the cloth(canvas), in the writing of the work. Among his(her,its) main characteristics the almost exclusive use of the black and the white and the intensity of the commitment. For Lao Sheng to paint is a viscer-al act. The cloth(canvas) is only a support which sends back(dismisses) the image of the energy necessary for the elaboration of the work. It is never con-sidered as the object of the painting, that is as a surface to be covered with pigments by respecting laws of constructions or compositions to end in a fin-ished and autonomous product. The fact that the artist works on the acrylic still aggravates the fulgurance of the realization. The brevity of the time of drying reduces that of the reflection on the possible. The decisions to balance such tint, such shape must be taken in a almost immediate way. Him(it) to regret is forbidden. The errors become integral part of the work. The risk-taking is total. If the successive plans complement each other, answer, harmonize, the cloth(canvas) is made a success. Otherwise she(it) is missed. The dan-gerosité of this work without net is still strengthened by the exclusivity of the black and the white who spreads(pushes aside) the possibilities of picking up by a colored, pleasant or flattering note. Every finished work thus translates a sort of miracle of balance, just, of elegance. And here is the true signature of Lao Sheng, his(her) real personality. What really singularise the work of Lao Sheng carry(wear) a name: it is the brilliance.