Qui sommes nous ? / Who are we ?


Galerie Anna-Tschopp a été créée en 2005 avec comme idée directrice que tout ne se vaut pas et qu'il existe des différences notables parmi les travaux d'un même artiste. Notre tâche est donc de rechercher, pour les proposer ensuite à nos clients, les œuvres qui nous paraissent les plus représentatives ou les plus emblématiques de chacun des artistes que nous suivons. Les heures que nous avons passées à discuter avec eux dans leurs ateliers nous ont permis d'avoir une perception plus fine et plus différenciée de leurs travaux. Ces conversations nous ont définitivement convaincus que la valeur d'une œuvre ne dépend pas uniquement de son «esthétique» mais aussi de son inscription dans une histoire. C'est pourquoi nous nous efforçons de replacer la plupart des œuvres que nous proposons à la vente dans leurs contextes artistiques et historiques.

 

Galerie Anna-Tschopp was founded in 2005 with the guiding principle that everything is not equal and that there are notable differences between works of a single artist. Our task is therefore to seek out and offer our clients the works that we consider to be the most representative or emblematic of each of the artists we follow. The hours we have spent talking with them in their studios have given us a more nuanced and differentiated perception of their work. These conversations have convinced us that the value of a an artwork depends not only on its ‘aesthetics’ but also on its place in history. This is why we strive to put most of the works we offer for sale into their artistic and historical contexts. 



Mare Nostrum

Exercer notre activité à Marseille implique avoir une attention particulière pour tout ce qui est méditerranéen et principalement la variété de ses cultures. «Mare Nostrum», telle que définie au siècle de Trajan, est géographiquement notre principal vivier d'artistes. Cette zone s'étend du détroit de Gibraltar à l'Arménie et couvre l'Espagne, la France, l'Italie, l'ex-Yougoslavie, la Grèce, la Turquie, la Syrie, le Liban, Israël, l'Egypte et les pays du Maghreb. Mais si «Mare Nostrum» est notre source générale d'approvisionnement, Marseille, «Massilia Nostrum», demeure notre barycentre.

 

Operating in Marseille means paying particular attention to everything Mediterranean, especially the diversity of its cultures. ‘Mare Nostrum’, as defined in Trajan's century, is geographically our main pool of artists. This area stretches from the Strait of Gibraltar to Armenia and covers Spain, France, Italy, the former Yugoslavia, Greece, Turkey, Syria, Lebanon, Israel, Egypt and the Maghreb countries. But while ‘Mare Nostrum’ is our general source of supply, Marseille, ‘Massilia Nostrum’, remains our centre of gravity



Galerie Anna-Tschopp éditeur de bronzes

Le prix de la sculpture en bronze est souvent un obstacle à la fois pour les artistes qui veulent s’y lancer et pour les amateurs qui souhaitent y accéder. En effet tout objet en bronze du fait d’une mise en œuvre qui réclame l’intervention d’un personnel extrêmement qualifié à chacune des étapes de sa réalisation présente un coût de production important et incompressible. Des frais qui pénalisent les artistes d’autant plus qu’ils sont peu connus. En premier lieu parce que ces derniers ont du mal à les financer et ensuite parce que leur manque de notoriété ne justifie pas leur juste répercussion sur le prix de vente. La réalité économique les oblige alors à se tourner pour leur art vers des matériaux de substitution tels la résine ou à conserver leurs œuvres dans leur matériau d’origine, le plus souvent le plâtre ou la terre. Lesquels matériaux par leur fragilité et leur manque de prestige ne convainquent qu’un petit nombre de collectionneurs avertis. Mais si l’investissement initial est difficilement compressible, le prix de vente, lui, l’est. Pour y parvenir il faut abandonner le mode habituel de détermination des prix qui consiste pour beaucoup d’artistes à amortir leurs coûts de mise en œuvre sur un nombre très limité de pièces ; assez souvent dès la première. Ils appliquent ensuite un coefficient multiplicateur pour définir leur marge et leurs galeries ou marchands font de même pour définir la leur. Il s’ensuit une spirale inflationniste que la notoriété́ absorbe sans problème mais qui provoque un renchérissement rédhibitoire pour qui en est dépourvu. Les artistes en manque de renom sont donc pris entre une mise de fonds initiale qu’ils ne peuvent supporter et un prix de vente au public perçu comme abusif par les acheteurs potentiels. C’est pourquoi Galerie Anna-Tschopp a décidé́ d’aborder le problème différemment en se substituant à l’artiste pour tout ce qui concerne le financement de l’œuvre. Cette activité́ d’éditeurs nous permet de peser sur les prix. Partant du meilleur prix obtenu auprès de la fonderie, et en excluant les frais de constitution du moule que nous conservons à notre charge exclusive, nous établissons directement la valeur de vente au public au seuil de rentabilité́, c’est à dire celui en dessous duquel le fait de perdurer pourrait nous occasionner un questionnement de l’administration fiscale pour soupçon d’activités dissimulées. Cette approche nous permet d’abaisser considérablement les prix finaux des bronzes que nous éditons ; la contrepartie étant que nous n’atteignons notre profitabilité que tardivement c’est-à-dire une fois que la moitié des tirages ont trouvé preneur. Quantité cependant d’autant plus facile à atteindre que le prix est attractif. C’est en tout cas une prise de risque que nous assumons pleinement.

 

Price of bronze sculpture is often an obstacle both for artists who want to try their hand at it and for amateurs who want to access it. The fact is that any bronze object, because it requires highly qualified staff to work on it at every step of achievement, has a significant and incompressible production cost. These costs penalize artists all the more they are not very well known. Firstly, because they find it hard to finance them, and secondly because their lack of notoriety does not justify passing them on fairly in the sale price. The economic reality forces them for their art to turn to substitute materials, such as resin, or to preserve their works in their original material, usually plaster or clay. However the materials of their fragility and lack of prestige, only appeal to a small number of well-informed collectors. But while the initial investment is difficult to compress, the selling price is. To achieve this, it is necessary to abandon the usual method of determining prices, which for many artists consists of writing off their set-implementation over a very limited number of pieces, often starting as short as the first. They then apply a multiplying factor to define their margin, and their galleries or dealers do the same to define theirs. The result is an inflationary spiral that fame absorbs without any problem, but which causes a prohibitive rise in price for those who lack it. Artists short of it are therefore caught between an initial outlay they cannot afford and a public sale price perceived as abusive by potential buyers. This is why Galerie Anna-Tschopp has decided́ to approach the problem differently by standing in for the artist in all matters relating to the works' financing. This publisher's activitý allows us to weigh on prices. Starting from the best price obtained from the foundry, and excluding mould's making costs, which we keep exclusively at our own expense, we directly establish the sale value to the public at the break-even point́, i.e. the one below which continuing activity could cause us to be questioned by the tax authorities for suspicion of concealed activities. This approach allows us to considerably lower the final prices of the bronzes we publish; the downside being that we only reach our profitability lately, i.e. once half the prints have found takers. However, more attractive is the price, the easier it is to reach this amount. In any case, it's a risk we're willing to take responsibility for.