Bernard Morteyrol

 

« Triptyque »



Bernard Morteyrol

« Triptyque »

Acrylique sur toile – 2016 – 120 x 200 cm en triptyque (120 x 120 et 2 X 80 x 40)

Signature et date dans un cartouche en bas à droite de la partie centrale

Provenance : atelier de l'artiste

Acrylic on canvas -2016 – 120 x 200 cm in triptych (120 x 120 et 2 X 80 x 40)

Signature and date in a framed scroll on the central part's bottom right

Origin : artist's studio


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Le mot du marchand

Bernard Morteyrol travaille sur l’image. Une image qu’il recompose à partir d’autres issues de la peinture classique, de la bande dessinée ou de l’actualité. Si le fond se veut souvent critique de la société libérale avancée, la forme, elle, est dépendante de réflexions d’ordre théorique sur la vision et sa traduction picturale. Ainsi les personnages du fond sont généralement de même taille que ceux du premier plan. La nécessité de percevoir un détail signifiant introduit une erreur d’échelle permettant de singulariser celui-ci. Les sujets les plus importants sont les plus grands en dimensions et ce quel que soit leur éloignement dans la scène. En résumé les tableaux de Bernard Morteyrol s’affranchissent des règles de la perspective laquelle n’est d’ailleurs qu’une convention établie à partir d’une construction géométrique. Sans théorème de Thales il n’y a pas de perspective. Parmi les images qu’utilise Bernard Morteyrol deux reviennent à fréquence élevée : la « Pietà d’Avignon » d’Enguerrand Quarton et le « Retable d’Issenheim » de Mathias Grünewald.

à propos de la série : la série des triptyques ayant pour support le « Retable d’Issenheim » a ceci de particulier que si les thématiques sont iconoclastes et substituent aux figures religieuses les idoles et préoccupations du moment, les encadrements voulus par l’artiste demeurent très proches de ceux habituellement présents dans les églises. Au gré des sujets se croisent des images médiatiques, des styles picturaux, des héros universels, tout un barnum qui constitue l’imaginaire de l’artiste. Dans la pièce présente ce sont « La Figuration Narrative » et certains de ses tics qui sont convoqués. Le découpage des silhouettes, des motifs géométriques de nomenclature, des couleurs primaires. Une sorte de clin d’œil aux toiles « La mort de Caïus Gracchus » et La vie et la mort du peuple » de Gérard Fromanger. 

Word from the merchant

Bernard Morteyrol works on the image. An image that he recomposes by use of others coming from classical painting, comics or news. If the background is often critical of advanced liberal society, the form for itself, is reliant on theoretical reflections about the visual perception and its pictorial translation. Thus the characters in the background are generally of the same size as those in the foreground. The need to perceive a significant detail introduces an error of scale making it possible to single it. The most important subjects are the largest in size and this whatever their distance from the scene. In summary, Bernard Morteyrol's paintings are free of the perspective rules, which one is only a convention based on a geometric construction. Without Thales theorem there is no perspective. Among the images used by Bernard Morteyrol two come back at a high frequency: Enguerrand Quarton's "Pietà d'Avignon" and Mathias Grünewald's "Issenheim Altarpiece"

related to the series : the series of triptychs which retaining frame is the "Issenheim Altarpiece" has the particularity that if the themes are iconoclastic and replace the religious figures by idols and preoccupations of the moment, the frameworks wanted by the artist remain very close to those usually present in the churches. According to the subjects intersect themselves media images, pictorial styles, universal heroes, a whole barnum that constitutes the artist's imagination. In the present work it is "The Narrative Figuration" and some of his tics that are summoned. Silhouettes' cutting, geometric patterns of nomenclature, primary colors. A kind of nod to the works "The death of Caius Gracchus" and " Life and death of the people " from Gérard Fromanger.

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